Maison Anjaliac - Jaleyrac

Monument Maison Anjaliac

Ville : Jaleyrac

Coordonnées GPS : 45.270413, 2.362376

Histoire Maison Anjaliac : La chapelle Sainte-Anne a été édifiée à partir de 1827 par l'architecte diocésain Jean-Pierre Laffon (1787-1865), à l'emplacement des premières travées de l'église Saint-Jacques. Henri Bach (1815-1899), architecte de la fabrique de Saint-Étienne, remplace dans les années 1890, la voûte par un plafond plat à caissons. La chapelle présente une architecte néoclassique épurée, caractéristique de plusieurs édifices religieux ou publics des années 1830 dans la région toulousaine. La cour Sainte-Anne a été aménagée à la place du cloître qui constituait le cœur du quartier canonial, implanté au sud de la cathédrale Saint-Étienne. L'occupation du site est attestée depuis l'Antiquité. Le groupe épiscopal paléochrétien s'est structuré à l'emplacement d'un ensemble religieux du Haut Empire, implanté contre le rempart édifié au début du Ier siècle et reflétant l'importance de la ville à l'époque romaine. Il disposait probablement très tôt de deux églises : la cathédrale et l'église Saint-Jacques qui est déjà mentionnée en 844 dans un diplôme de Charles le Chauve. La chapelle Sainte Anne conserve, au niveau de son mur occidental, des portions de maçonnerie pouvant être rattachées à cet édifice primitif. Avant 1073, date à laquelle Isarn de Lavaur, évêque de Toulouse entre 1071 et 1105, impose aux chanoines de vivre en communauté, nous ne disposons que de peu d'informations sur l'organisation du chapitre. S'étendant sur environ 4 ha, le quartier canonial qui était borné au nord par la cathédrale, à l'est par le rempart augustéen, à l'ouest par le palais épiscopal et au sud par la rue Saint-Jacques, était entouré par une clôture. Sa superficie est restée stable jusqu'à la Révolution. La cathédrale, l'église Saint-Jacques et le cloître ont été reconstruits entre la fin du XIe siècle et la première moitié du XIIe siècle. Le grand cloître, sans doute le plus vaste du midi de la France, séparait la cathédrale de l'église Saint-Jacques. Jusqu'à la nationalisation des biens du clergé en 1789, le quartier canonial se composait de la cathédrale, de la salle capitulaire, d'un réfectoire, de dépendances, du cloître, de l'église Saint-Jacques et de la prévôté. Le chapitre disparaît le 18 août 1792 lors de la suppression des congrégations religieuses. A la fin de 1799, le cloître est détruit et à sa suite tous les édifices qui l'entouraient. En 1811, le percement de la rue Sainte-Anne sonne le glas du cloitre dont seuls quelques éléments de sculpture sont parvenus jusqu'à nous et de l'église Saint-Jacques. Le sous-sol de la cour Saint-Anne conserve les vestiges des aménagements prestigieux de ce quartier qui a été étudié par Quitterie Cazes dans le cadre de sa thèse soutenue en 1993 et publiée en 1998 (https://www.theses.fr/1993TOU20073 )

Date : 15e siècle;16e siècle;19e siècle;20e siècle

Protection : En totalité, la maison d’Anjaliac, située sur les parcelles n°141 et 142, figurant au cadastre section ZL : inscription par arrêté du 10 février 2020

Bâtiment rectangulaire implanté le long de la route en contrebas sur une pente - ce qui explique les différences de niveaux entre les deux façades. La toiture était couverte en lauzes mais actuellement elles ne subsistent que sur une partie, le reste étant en tôle. La séparation en deux propriétés (est et ouest) a entraîné un traitement différent des deux parties à partir du XIXe siècle. La partie ouest a été agrandie côté rue formant une avancée et des baies y ont été percées. La façade sud est plus homogène dans ses percements, même si elle a actuellement des enduits différents. Au rez-de-chaussée, deux portes à couvrement en arc brisé et large encadrement en pierre appareillé ; à l'étage, deux baies identiques à traverse et couvrement en accolade, ayant conservé pour celle de l'est, son châssis à petits bois. Encore au XIXe siècle, existait sur cette façade à l'étage, une galerie en bois couverte, contre laquelle le mur de façade était revêtu de peintures murales, dont on ne conserve aujourd'hui qu'une partie des dessins préparatoires gravés sur l'enduit de la partie avec une inscription de date (1554). Le mur pignon Est est percé à l'étage d'une grande baie à encadrement à moulures croisées, avec traverse et meneaux, garnie de châssis anciens. A l'intérieur, est conservée à l'étage de la partie Est une cheminée monumentale à large linteau mouluré. Charpente à chevrons portant ferme chevillée, ancienne côté ouest. A la fin du XIXe, subsistait un petit vitrail qui depuis a été déposé au musée de Clermont-Ferrand.

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A voir à savoir dans la ville de : Jaleyrac

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