Monument Aux Morts - Riom

Monument Monument aux morts

Adresse : Square Virlogeux

Ville : Riom

Auteur(s) : Ruprich-Robert Gabriel (architecte)

Coordonnées GPS : 45.8904094502, 3.11706468386

Histoire Monument aux morts : "A partir de l'autorisation obtenue en 1758 d'établir une forge à Hombourg, Charles de Wendel développe une activité industrielle au bord de la Rosselle, au pied du vieux village de Hombourg. Il fait construire vers 1762 à proximité de la forge, un château qui ressemble probablement beaucoup au château actuel, à l'exception des petites ailes nord et sud. En 1808, le château devient la propriété d'Ignace d'Hausen, neveu de la veuve de Charles de Wendel. Le plan cadastral de 1836 permet de comprendre la physionomie du domaine qui a peu changé jusqu'à aujourd'hui : le château, les communs, et le jardin dit « jardin d'agrément ». En 1882, le château est acquis par la société Gouvy Frères et compagnie, propriétaire des forges de Hombourg depuis 1850, qui revend le château en 1938 à la Société Houillère de Sarre et Moselle. Nationalisée en 1946, cette dernière est transformée en Houillères du Bassin de Lorraine (HBL). Le château devient alors le siège de son administration. Les HBL réalisent d'importants travaux intérieurs, notamment en installant la salle du Conseil d'administration dans le bâtiment des communs au nord. En 1999, le château est cédé à la Société Civile Immobilière du Château d'Hausen, club d'entreprises qui anime le château pendant cinq ans. En 2004, la commune de Hombourg-Haut achète le château pour y abriter la mairie."

Date : 1ère moitié 20e siècle

Protection : Le monument aux morts, en totalité, situé à l'entrée du square Virlogeux, à l'intersection de l'avenue Virlogeux et de la rue Jeanne-d'Arc (cad. non cadastré) : inscription par arrêté du 10 avril 2018

L'arc s'élève à près de 5 mètres de haut. Il repose sur des piédroits maçonnés élégamment rythmés par des bossages vermiculés rompant l'uniformité de la maçonnerie. L'arche est cantonnée par deux pilastres s'ornant de palmes colossales qui semblent ciselées, leur raideur n'empêchant pas une certaine grâce. Les écoinçons de l'arc introduisent une note colorée faisant jouer les rouges de la pierre d'Estandeuil avec le blanc crème de Montpeyroux sur un motif de lambrequins. L'entablement comporte une architrave à deux fasces surmontée d'une frise rythmée de triglyphes et de métopes nues. Latéralement et au même niveau les pilastres sont ornés d'une croix de la légion d'honneur en bas-relief. Un fronton couronne enfin une corniche à larmier et cimaise et portant l'inscription en grandes lettres rouges « Aux soldats de la Grande Guerre ». Le revers du monument affiche une stricte identité de l'avers mais d'une plus grande sobriété dans le décor du fait de l'absence des hautes palmes. Quant à l'inscription, elle exprime la gratitude de la Ville de Riom : « La Ville de Riom reconnaissante ». La polychromie du monument essuya, semble-t-il, les critiques d'une partie de la population (elle fut comparée à la faïence d'un vulgaire fourneau) et Ruprich-Robert s'empressa de demander au maire de bien vouloir substituer de la pierre de Volvic en lieu et place des pierres de Montpeyroux et d'Estandeuil, vœu qui ne fut de toute évidence pas exaucé. Les plans de ce monument sont signés Ruprich-Robert, architecte en chef des monuments historiques. Le projet fait apparaître un arc à l'antique cintré inspiré directement de l'Arc funéraire de Sextius Campanus d'Aix-les-Bains (fin du Ier s. ap. J.-C.), dont la municipalité demande « photographies et mensurations » au Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts en 1920.

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