Monument Aux Morts - Dardilly

Monument Monument aux morts

Ville : Dardilly

Auteur(s) : Dumas Félix (sculpteur), Yrondy Charles (sculpteur)

Coordonnées GPS : 45.8101455392, 4.75132451705

Histoire Monument aux morts : "L'église Saint-Joseph de Koenigshoffen est construite en 1901, suite aux demandes répétées de la communauté catholique d'avoir un lieu de culte proche de leur lieu d'habitation. Les plans de l'église et de son presbytère sont signés des architectes Lütcke et Backes, célèbres pour leurs nombreuses réalisations dans la Neustadt. L'édifice construit en grès rose des Vosges et des style néo-roman. Il présente d'un côté du pignon de la nef, un clocher s'élevant à 45 mètres de hauteur, et de l'autre côté se trouve un clocheton cylindrique de 22 mètres de haut couronné par un toit conique légèrement concave. La partie basse du clocher, présente des contreforts avec un bossage très saillant, référence à l'architecture castrale. On remarque dans le projet des architectes une volonté de jouer avec les pleins et les creux. A l'intérieur, l'église présente un plan basilical, un narthex précède l'entrée dans la longue nef, épaulée de deux bas-côté s'élargissant légèrement au niveau de la quatrième travée pour esquisser la forme d'un transept. La charpente décorative qui couvre le vaisseau central est en berceau brisé, elle rappelle une carène de bateau.Il s'agit d'une charpente à volige de lambris. Le vaste chœur accueille un maître-autel et deux autels latéraux réalisés dans les ateliers Moroder (anciennement Simmler) à Offenbourg, ainsi qu'un autel face au peuple confectionné à partie des panneaux de l'ancien banc de communion. Le mobilier de l'église reprend le motif trilobé de la charpente. L'orgue Stiehr-Mockers originel datait de 1825 et provenait de l'église Saint-Jean. En juillet 1917 les tuyaux de façade de l'orgue sont réquisitionnés par les autorités militaires. Il est ensuite réparé à de nombreuses reprises. En 1987, un nouvel instrument est commandé. Ce der- nier inauguré en 1988, est l'œuvre de la manufacture d'orgues Muhleisen de Cronenbourg qui a copié les tuyaux Stiehr d'origine. L'essentiel des sculptures, de même que les autels latéraux, proviennent des ateliers des frères Moroder, établis à Offenbourg. Les archives antérieures à 1941 nous apprennent que les voûtes étaient peintes d'un décor étoilé. De ce premier décor subsistent encore quelques traces de polychromie, ainsi que sur les douze piliers et pilastres de la nef d'en- trée et du chœur, des croix de consécrations peintes. Les plans du presbytère sont également signés des architectes Lütcke et Backes, en 1899. Il s'agit d'une belle maison noble d'inspiration gothique. Les façades sont traitées de manière qualitative. Celle au Nord présente un pignons à redans, de grandes baies jumelées au rez-de-chaussée. La façade Est, présente un avant-corps dans lequel est intégré un oriel ajouré avec des colonnes et arcatures. Sur les deux derniers niveaux de trois façades un pan de bois est apparent. Le presbytère est séparé de l'église par un jardin clos. La distribution intérieure des pièces du rez-de-chaussée telle qu'elle est sur les plans d'origine a quelque peu évolué notamment pour changer les accès au presbytère, suite à l'installation sur la parcelle arrière en 1906 de l'école Camille Clauss. La salle de réception ainsi que la cage d'escalier, sont ornées de vitraux aux motifs géométriques et végétalisants. Les deux édifices ont fait l'objet régulier de travaux d'entretien par la ville de Strasbourg, les couvertures ont été changées, la peinture extérieure a été refaite, des travaux de restauration des éléments en pierre de taille ont également été exécutés. "

Date : 1ère moitié 20e siècle

Protection : Le monument aux morts, avec sa clôture maçonnée, situé dans le cimetière de la commune (cad. non cadastré) : inscription par arrêté du 13 mars 2019

"Situé dans le cimetière, il est dû au sculpteur Félix Dumas, assisté de Charles Yrondy. Il prend la forme d'une stèle délimitée par une barrière hexagonale. Cette stèle reçoit deux inscriptions très explicites : en partie haute « Contre la guerre / A ses victimes / A la fraternité / des peuples » et en partie basse « Que l'avenir / console la douleur ». Deux reliefs d'un calcaire plus jaune (le monument allie comblanchien et pierre de Villebois) figurent un rameau d'olivier et surtout la scène principale qui montre une femme et son enfant fuyant une maison en flamme. Il est rare qu'une scène figurant les zones occupées durant la guerre et l'impact des combats sur les civils soit représentée aussi loin du front. M. Henriot a suggéré qu'il pouvait aussi s'agir de la France. Au revers sont gravés les noms des morts. Dumas a réalisé plusieurs monuments de qualité dans le Rhône, dont celui de Jullié ou de Saint-Georges-de-Reneins. Sa prédilection va à la représentation de figures féminines recueillies."

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