Monument Aux Morts - LYON 9E ARRONDISSEMENT

Histoire Monument aux morts : "Le presbytère, construit au début du 18ème siècle (après 1702 et avant 1756) par le vicaire François Brémond , est particulièrement imposant puisqu'il devait loger le vicaire, des prêtres secondaires, un clerc et un valet. La salle commune centrale desservait les cinq logements particuliers et servait de lieu de réunion et de récréation aux prêtres. Elle était ornée des douze tableaux représentant un collège apostolique, achetés par le même François Brémond, qui les destinait après sa mort à servir de décoration à la salle commune. La partie occupée par le vicaire était composée d'une grande salle, de deux chambres et d'une cuisine. Outre une écurie et un grenier à foin, elle disposait d'un jardin en terrasse, divisé en 5 lots à usage des 5 occupants. Ses trois salles parallèles, voûtées en berceau, superposées sur deux niveaux, lui confèrent un caractère architectural peu commun qui n'a pas été modifié depuis sa construction."

Date : 1ère moitié 20e siècle

Protection : Le monument aux morts situé place de la République (cad. non cadastré) : inscription par arrêté du 13 mars 2019

"Il s'agit du second monument en mosaïque présenté. Il est dû à l'architecte Faussemagne et au mosaïste Jean Angèle Mora (né en 1873), qui appartient à une dynastie de mosaïstes ayant œuvré à la basilique de Fourvière, au décor du caveau de saint Pothin (L'Antiquaille), de la crypte de l'église Saint-Nizier à Lyon ou au grand café de la Paix à Paris. Il adopte la forme d'un tempietto composé de six colonnes ioniques rythmant des panneaux : trois sont consacrés à des inscriptions, les autres à des représentations composées en mosaïque de grande qualité. L'ancien entourage (chaînes, obus) du monument, connu par une carte postale, a disparu. Le coq qui surmonte le monument est une œuvre en série dû à F. Masson. Il a été inauguré en 1921 sur une place publique (place de la République). Un panneau est surmonté de l'inscription PAX et évoque les conséquences de la Paix, à travers les attributs des arts, du commerce et des sciences. Le deuxième a perdu son inscription, il montre une colonne avec des épis et des grappes de raisins accrochés à une colonne, évoquant plus certainement la fertilité du Beaujolais que des symboles eucharistiques. Les armes de la commune sont également apposées sur le fût de la colonne. Le troisième est surmonté de l'inscription GLORIA et présente des trophées d'armes dont un casque à pointe, réalisation unique en mosaïque. La dynastie Mora est une dynastie de mosaïstes originaires du Frioul en Italie et qui compte quatre générations d'artisans et artistes."