Collège Mongré - Villefranche-sur-Saône

Monument Collège Mongré

Adresse : 276 avenue Saint-Exupéry

Ville : Villefranche-sur-Saône

Coordonnées GPS : 45.991014, 4.71189

Histoire Collège Mongré : La défaite française face à l'invasion des troupes allemandes, lors de la campagne de France du printemps 1940, conduit à la signature d'un armistice franco-allemand du 22 juillet 1940 entrainant une partition de la France en une zone occupée au nord et une zone libre au sud, administrée par le régime de Vichy, séparées par une ligne de démarcation très contrôlée. Lorsque survient le débarquement allié sur les côtes d'Afrique du Nord le 8 novembre 1942, les Allemands craignent la menace d'un prochain débarquement des alliés sur les côtes méditerranéennes françaises. Ils mettent en place le plan Anton II pour occuper la zone « libre » et protéger la côte méditerranéenne. Le 11 novembre 1942 ils franchissent la ligne de démarcation et rejoignent la côte et les Pyrénées. Dès lors, les Allemands vont entreprendre la création de deux lignes de défense dans le département des Pyrénées-Orientales : - La première, appelée « Südwall » ou Mittelmeerwall (mur de la Méditerranée), est un dispositif semblable au mur de l'Atlantique. De Cerbère au Barcarés, il est constitué de grosses batteries de marine et d'autres ouvrages plus petits de type blockhaus qui abritaient pour la plupart des canons tournés vers la mer afin d'arrêter un débarquement allié. Le secteur fortifié le plus significatif est Port-Vendres, dernier port en eau profonde de la côte. Le mur catalan de la méditerranée aura en fait très peu servi car seuls quelques coups de canons ont été tirés durant cette période contre un sous-marin des forces navales françaises libres au large de Port-Vendres. Les principales constructions défensives étaient réparties et positionnées au Barcarès, à Torreilles, Sainte-Marie-la-Mer, Canet-en-Roussillon, Argelès, Collioure, Banyuls et surtout Port-Vendres où il convient de signaler, outre les ouvrages habituels (postes d'observation, Ringstande, abris, murs antichars, batteries...) l'existence d'un filet anti sous-marin rétractable à l'entrée du port afin de protéger la sixième flottille. - La seconde ligne dénommée « Speerlinie Pyrenäen » (ligne de front fortifiée des Pyrénées) le long de la frontière espagnole d'Hendaye à Cerbère. Moins étoffée que la ligne littorale, la plupart de ses ouvrages est positionnée près des cols et lieux de passage. Les principaux sites étaient Cerbère, les Albères, Maureillas, Céret, Prats de Mollo et la Cerdagne qui, outre la citadelle de Mont-Louis occupée, comprenait au moins 8 ouvrages qui fonctionnaient par paire au col de la Perche, à Eyne, Odeillo et Bolquère. Le Perthus jouissait de la plus forte concentration d'ouvrages de la ligne défensive avec six tourelles de char autour du Fort de Bellegarde. Le département a été rapidement quadrillé par quelques 150 « points d'appui », constitués d'un poste de commandement, renforcé par un canon. Ces fortifications ont été réalisées rapidement, en quelques semaines, soit en béton armé soit en moellons Todt, tantôt par des constructeurs allemands (organisation Todt, firme Müller, Bauleitung...), tantôt par des entreprises françaises avec des personnes volontaires ou réquisitionnées. À la fin de la guerre, le départ des occupants allemands se fit dans la précipitation en août 1944. Seuls furent dynamités les quais de Port-Vendres. Quelques dizaines de soldats allemands furent internés au Camp de Rivesaltes jusqu'à fin 1947. La construction allemande est très standardisée. Malgré tout la fortification allemande en Méditerranée a été plus tardive et moins continue, rendue plus difficile par la côte sableuse. Blockhaus ou Bunker ou Batterie (qui associe forcément l'artillerie) sont forcément des ouvrages de défense en béton armé. Il existait une grande diversité de constructions défensives : une trentaine de types différents : les casemates, les postes de direction, les encuvements, les abris ou soutes à munitions, les « Ringstand », les « tobrouks » pour les mitrailleuses. Au total, sur les 450 à 500 ouvrages érigés dans les Pyrénées-Orientales entre janvier 1942 et août 1944, seuls quelques 250 bunkers ont résisté à la destruction d'après-guerre puis à l'urbanisation moderne du littoral.

Protection : La totalité des façades et toitures des bâtiments du collège de Mongré limités au périmètre du plan (à l'exclusion donc des aménagements modernes et des bâtiments techniques vernaculaires n'ayant pas été conçus par H. Bresson), ses cours avec ses statues, ses espaces de circulation (galeries, couloirs, halls, escaliers de service), ses deux chapelles en totalité, soit le bâtiment central entre les deux cours en totalité, la salle d'archive ou bibliothèque, la buanderie sous les combles ; le tout situé 276 avenue Saint-Exupéry (cad. AK 326) : inscription par arrêté du 23 janvier 2019

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