Thème : Beaux-Arts;Ethnologie
Arts décoratifs : Céramique;Beaux-Arts : Sculpture;Ethnologie : Mobilier (2 500 fers à repasser)
Artiste(s) : Carrière, Martinus, Rudhart, Croisy, Carrier-Belleuse, le sculpteur Paul Aubé (1837 - 1916), Carenza, Schuller, Krytenbrouwer.
Atout musée municipal des émaux et faïences : Eventail complet des créations les plus prestigieuses des deux principales époques de la manufacture des faïenceries de Longwy : - des pièces de terre cuite de 1798 à 1875 ; - les émaux sur fond bleu, une ancienne technique conservée depuis les années 1870. La célèbre coloration bleue, obtenue par dissolution dans un four chaud est un des secrets de la splendeur des émaux de Longwy. Une des preuves de leur renommée internationale réside dans les différents travaux d'artistes venant du monde entier depuis 1990. Le musée abrite la plus importante collection du monde de fers à repasser, rassemblant 4.750 pièces. Ces pièces sont représentatives de l'histoire du fer du XVe siècle à nos jours. Tous les matériaux de fabrication y sont représentés : pierre, verre, fer forgé, bronze, aluminium.
Intérêt musée municipal des émaux et faïences : Bâtiment dit de l'Intendance ou de la Manutention, édifié en 1753 sur les fondations d'une construction de Vauban à usage de boulangerie militaire avec deux salles des fours au rez-de-chaussée.
Histoire musée municipal des émaux et faïences : Constitution du fonds d'émaux et de faïences en 1975 et 1978 lors des ventes de la collection d'Huart, ancien directeur de la manufacture des faïenceries de Longwy. L’apogée des émaux de Longwy est atteinte pendant la période Art déco (années 1920 - 1930) avec les commandes des grands magasins parisiens, la venue d’artistes réputés et surtout la célébration d’une création longovicienne à l’exposition internationale de Paris en 1931 : le vase de Maurice-Paul Chevallier remporte la médaille d’or dans la section des Arts décoratifs. Après une brève fermeture pendant la guerre, la Faïencerie rouvre en 1941. La production utilitaire diminue puis cesse dans les années 1960. Elle est remplacée par la production décorative (« fantaisies sur faïence ») et de luxe (émaux). Le manque de renouvellement et d’une politique commerciale adaptée amènent de grandes difficultés financières. En 1975 l’entreprise vend ses collections historiques, cœur du musée actuel. Dépôt d'une collection privée de fer à repasser depuis 1989.