Musée Roybet Fould - Courbevoie

Musée musée Roybet Fould

Adresse : Parc de Bécon, 178 Boulevard Saint Denis

Code postal : 92400

Ville : Courbevoie

Voir le site

Tel : 01 71 05 77 92

Coordonnées GPS : 48.900998,2.271279

Thème : Arts décoratifs;Art moderne et contemporain;Beaux-arts;Ethnologie;Histoire;Photographie

Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture;Autres collections : Fonds ancien d imprimés (cartes postales);Histoire : Histoire locale et régionale

Artiste(s) : Consuelo Fould, Georges Achille-Fould, Juana Romani, Antoine Vollon, Théodule Ribot, Jean-Baptiste Chatigny, Adolphe La Lyre, Ary Scheffer, René Ménard, Fernand Roybet, Jean-Baptiste Carpeaux, James Roberts, Valérie Simonin - Gustave Haller

Personnages(s) : La famille de Consuelo Fould est constituée de personnalités de renom. Petite-fille d’Achille Fould, ministre de Napoléon III, Consuelo est également la sœur de Mlle Georges Achille-Fould (artiste peintre) et la fille de la comédienne et écrivain Valérie Simonin, connue sous le pseudonyme de Gustave Haller. Napoléon Ier.

Atout musée Roybet Fould : Situé dans le parc de Bécon dont l’origine remonte au XVIIe siècle. Peintures : selon les volontés de sa fondatrice la peintre Consuelo Fould, le musée est principalement dédié à l’œuvre du peintre Ferdinand Roybet dont les collections se sont enrichies, au fur et à mesure des années. Ce fonds est régulièrement complété par des compositions de son réseau et d’artistes contemporains ayant vécu entre 1850 et 1930. Ainsi le musée conserve le plus important fonds Roybet mais également l’unique collection d’œuvres de Consuelo Fould, de sa sœur Georges Achille-Fould ou de son amie Juana Romani. Des tableaux d’Antoine Vollon, Théodule Ribot, Jean-Baptiste Chatigny, Adolphe La Lyre sont visibles lors du renouvellement des accrochages ou des expositions temporaires. Le musée possède également de nombreuses peintures d’artistes dont l’histoire ou le parcours sont liés à la ville de Courbevoie comme Albert Gleizes ou Georges de Sonneville. Arts graphiques : le musée conserve un fonds de dessins et de gravures du XVIIe au XXe siècles ainsi qu’une collection unique de plus de 600 dessins de Ferdinand Roybet. Conjointement, le service documentaire enrichit son fonds par des documents et des ouvrages sur les Expositions universelle. L’histoire de Courbevoie est y abordée par plusieurs collections photographiques, des cartes postales anciennes et des plans ainsi que des documents d’archives. En 2020, le musée Roybet Fould proposait la première exposition consacrée à l’aquarelliste anglais James Roberts (1792-1871) dont le musée conserve dix feuilles exceptionnelles sur des châteaux de Courbevoie. Sculpture : la sculpture est un art intimement lié à l’histoire de notre établissement. Le prince Georges Stirbey, ancien propriétaire du château de Bécon, était un collectionneur passionné qui fit de nombreuses acquisitions, agrémentant le parc du château et ses nombreuses propriétés. Valérie Simonin, son amie puis épouse, fut elle-même sculpteur sous le pseudonyme du Gustave Haller ; elle fut notamment l’élève de Roland Mathieu-Meunier (1824-1876). Le prince et Valérie ont accueilli le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, qui passera la fin de sa vie à Courbevoie. Sa fille, Mme Clément-Carpeaux, déposera plusieurs œuvres de son père au musée en souvenir des dernières années de l’artiste. Le fonds de sculpture du musée témoigne de ces destins croisés et du passé du domaine de Bécon comme haut lieu de culture et de mécénat. Jeux et jouets : la fondatrice du musée, Consuelo Fould, fut également un inventeur, dans le secteur des poupées et de l’habillement (corset). A cet égard, les collections se sont enrichies, au fil des années et des conservateurs, d’un très important fonds de poupées et de jouets anciens. La collection se compose aujourd’hui de poupées, de théâtres miniatures en papier, de petits mobiliers, de dinettes et de jouets… Les objets sont présentés périodiquement dans le cadre d’expositions dossier ou en complément des expositions temporaires. Histoire napoléonienne : la ville de Courbevoie possède un lien particulier avec l’histoire du Premier Empire. En 1840, la dépouille de Napoléon Ier fut, à la demande du roi Louis-Philippe, rapatriée depuis l’île de Sainte-Hélène. Voguant sur les navires « La Belle Poule », « Le Normandie » puis « La Dorade », elle touche pour la première fois le sol français sur les berges de la Seine, à Courbevoie, le 14 décembre. La dépouille de l'Empereur y fut veillée toute la nuit par des vétérans de la Grande Armée dans ce qui fut appelé « le dernier bivouac ». De nombreuses manifestations célébrèrent ce retour, et le musée possède un fonds particulier d’objets témoignant du dernier passage de l’empereur sur la commune et de la ferveur de ses partisans.

Intérêt musée Roybet Fould : La famille Fould contribue au remontage de deux pavillons provenant de l’Exposition universelle de 1878 à Paris, dans le parc de Bécon. Construit pour l’Exposition universelle de 1878, à Paris, le Pavillon de la Suède et de la Norvège, œuvre de l’architecte norvégien Henrik Thrap-Meyer (1833-1910), est présenté dans la Rue des Nations. Il est inauguré par Oscar Gustave Adolphe, duc de Wermland, prince royal de Suède et de Norvège, fils aîné du roi Oscar II. De 1814 à 1905, les Royaumes Unis de Suède et de Norvège forment en effet un état fédéré. La situation politique du royaume est symbolisée par la composition du bâtiment divisé en trois sections. À gauche, la tour étroite et haute couronnée d’un pignon très aigu représente la Suède. A droite, la Norvège est signifiée par un bâtiment plus massif, d’un seul étage portant un large pignon qui supportait autrefois le drapeau du pays. Les deux parties sont reliées par une galerie basse, symbolisant l’alliance politique des deux nations. Sa structure étant entièrement modulable et démontable, le pavillon a pu être acheminé vers Paris en bateau. Il est remonté à Courbevoie en 1879 à la suite de son achat par le prince roumain Georges Stirbey. Après 1890, Il sert de villa-atelier pour la peintre Consuelo Fould.

Histoire musée Roybet Fould : Cette ancienne villa-atelier fut léguée à la ville par Consuelo Fould (1862-1927). La peintre souhaitait créer un lieu rendant hommage à la peinture de son maître et ami, Ferdinand Roybet. Le musée de Courbevoie ouvre officiellement ses portes au public à l’automne 1951 après plusieurs années d’attente dues à la guerre ainsi qu’aux difficultés juridiques et financières du legs consenti par la propriétaire du lieu. Entre 1951 et 1960, le premier conservateur, le peintre Léon-Charles Canniccioni mais surtout Mme Florence Poisson développent progressivement les collections en deux voies parallèles sur lesquelles repose encore actuellement la gestion des fonds : une section beaux-arts et une section ethnographique sur le jouet. Cette double spécialité est le fruit de recherches qui permirent de découvrir que, le 5 mars 1917, Consuelo Fould avait déposé le brevet de fabrication d’une poupée articulée dont elle donnera une forme plus aboutie, en 1919. Le brevet est aujourd’hui archivé auprès de l’actuel Institut national de la propriété industrielle (INPI) à Courbevoie. Consuelo Fould semble ainsi faire preuve de bon sens et d’ingéniosité en investissant dans le secteur technique de l’invention et de l’ingénierie. N’habitait-elle pas, dans le parc de Bécon, un ancien pavillon érigé lors de l’Exposition universelle de 1878, une des plus audacieuses dans le secteur industriel ?

Ou est Musée Roybet Fould sur la carte ?

A voir à savoir dans la ville de : Courbevoie

© 2023 Gauloise.com. Tous droits réservés.