Muséum Des Sciences Naturelles - Angers

Musée muséum des Sciences Naturelles

Adresse : 43 rue Jules Guitton

Code postal : 49100

Ville : Angers

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Tel : 02 41 05 48 50

Coordonnées GPS : 47.473467,-0.546399

Thème : Archéologie;Sciences de la nature;Technique et industrie

Sciences de la nature : Botanique, Entomologie, Géologie, Herpétologie, Invertébrés (marins), Ichtyologie, Malacologie, Mammalogie, Minéralogie, Ornithologie, Paléontologie.;Sciences et techniques (sciences de l'homme, préhistoire).

Personnages(s) : La Reveillière Lépeaux, Renou, Desvaux, Millet de la Turtaudière, Couffon, Gruet, Lardeux, Pillet, Boreau, Lloyd, Préaubert.

Atout muséum des Sciences Naturelles : Paléontologie : fossiles de l'Anjou issus de tous les niveaux géologiques rencontrés dans le département parmi lesquels trilobites du Primaire, ammonites du Secondaire, dents de requin et mammifères du Tertiaire. La pièce majeure est un squelette complet de Metaxytherium (sirénien du tertiaire). Nombreux spécimens onymophorontes. Minéralogie : météorite d'Angers, quartz aciculaire radié, minéraux de Madagascar, minéralogie locale. Préhistoire : outils lithiques et faune quaternaire, gisement moustérien de Roc-en-Pail (Maine-et-Loire). Zoologie : mâchoires de baleine, oiseaux disparus, œuf d'aepyornis, patte de moa (apparentés à l'autruche), perruche de Caroline, pigeon migrateur américain. Nombreux spécimens d'espèces rares ou menacées. Collections de références pour la faune locale (ornithologie, mammalogie, entomologie, malacologie). Botanique : collection de niveau national comportant plus de 350.000 spécimens. Référence pour la flore locale et du centre de la France. Herbiers patrimoniaux.

Intérêt muséum des Sciences Naturelles : Hôtel Demarie, construit entre 1805 et 1810 dans le style néo-classique, sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Michel-du-Tertre. Salle de paléontologie depuis 1885 : ancien palais comtal du XIIIe, puis hôtel de ville, puis Cour d'appel (XIXe siècle).

Histoire muséum des Sciences Naturelles : Les premières descriptions du muséum d’Angers datent de la fin du XVIIIe siècle et font état d’objets issus de cabinets de curiosité, confisqués par les révolutionnaires. Le but premier est de fournir un matériel pouvant servir de support à l’éducation populaire, ce qui se fait rapidement au sein de l’École centrale d’Angers. Ainsi, il est fait mention, dans des documents conservés aux archives départementales du Maine-et-Loire, du cabinet Tessier du Closeau, de la collection Variée Dumesnil ou encore du cabinet Lathan. Ensuite, par l’entremise de La Reveillière-Lépeaux, membre du Directoire, des naturalia sont cédés à la ville d’Angers, pour son musée, provenant du muséum national nouvellement créé. A la première ouverture au public du musée, en 1801, le cabinet d’histoire naturelle est déjà riche d’animaux naturalisés, de fossiles, minéraux, et roches, de coquilles, coraux et insectes. Parallèlement à ces premières acquisitions, dont le but premier est de montrer au public avec pédagogie la grande diversité du vivant à travers les curiosités qu’il recèle, les premiers conservateurs du muséum s’attachent à l’enrichir en objets régionaux (Anjou) en lien avec leur expertise professionnelle. C’est ainsi que Renou, ou encore Desvaux, fournissent les premières collections paléontologiques et géologiques du Maine-et-Loire. On voit ici se dégager deux grands axes en matière de politique d’acquisition : d’une part la découverte des « productions de la nature » dans toute leur diversité et d’autre part la conservation de collections de référence pour l’Anjou. Tout au long du XIXe siècle, dans tous les domaines de l’histoire naturelle, les enrichissements vont dans ces deux directions. Les travaux de la commission de contrôle et de surveillance du muséum d’histoire naturelle (1882-1950) en témoignent. Cette commission discute non seulement des budgets, de l’entretien, du personnel du muséum, mais surtout de l’enrichissement des collections. Tous les dons ou achats y sont débattus et arbitrés. L’intérêt local prime toujours. C'est le cas pour la collection paléontologique Soye, première « grosse » collection de fossiles d’intérêt régional acquise en 1885 et dont l’intégration rend nécessaire le déménagement d’une partie du muséum dans les locaux de l’ancienne cour d’appel. Mais les raretés, même exotiques, ont aussi les faveurs des membres : achat d’un spécimen de kakapo chez Sautot (Nantes-1883) ou d’un fossile d’ichtyosaure du gisement d’Holzmaden chez Meyrat (Suisse-1887). La politique d’acquisition menée depuis a permis de répondre à ces deux exigences, et elle s’est finalement imposée d'elle-même à l'établissement : une exigence liée à son statut d’établissement scientifique de référence pour la région faisant de lui le gardien de la mémoire locale en matière d’histoire naturelle (collections de référence pour l’Anjou, archives de la biohistoire locale) et une exigence liée à la vocation qui lui est donnée de communiquer sur la diversité du monde naturel tant minéral que vivant auprès de tous les publics en pointant notamment les grands enjeux environnementaux actuels. Anciennement Musée botanique, le site Arboretum du muséum des sciences naturelles conserve les collections botaniques de la ville d’Angers. Plus de 350.000 échantillons d’herbiers témoignent de l’état de la flore au XIXe et XXe siècles. Principalement axées sur la façade atlantique avec l’herbier James Lloyd et sur le centre de la France avec l’herbier Alexandre Boreau, les collections contiennent également des échantillons historiques (Commerson, Bory St Vincent) et de nombreux lots qui intéressent plus spécifiquement la flore angevine (Bouvet et Préaubert). La documentation annexée à cette riche collection forme une bibliothèque botanique de près de 3.000 titres, allant du XVIe siècle à nos jours. Des archives, thèses et revues complètent le fonds.

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